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Herveline

Le decrassage au gel liquide

La lumière UV et les pigments

By Technique de restauration

Certains pigments ont la particularité d’émettre une fluorescence caractéristique sous un rayonnement dans l’ultra-violet. La photo d’illustration en montre plusieurs exemples :

  • La fluorescence rouge vif du minium (rouge de plomb) ;
  • La fluorescence jaune pâle du blanc de zinc ;
  • La fluorescence rose du mélange de la laque de garance er du blanc de zinc ;
  • et le reflet bleuté du blanc de plomb, qui lui ne fluoresce pas.

L’observation de l’œuvre sous rayonnement ultra-violet est un examen courant réalisé par le restaurateur. Outre, l’observation de la présence de certains pigments comme aide à la datation, cet examen permet :

  • de déterminer la présence ou non d’un vernis et sa nature ;
  • d’observer les retouches réalisées lors d’une précédente restauration.
La lumière UV et les pigments
Le décrassage en méthode pH

Le décrassage en méthode pH

By Technique de restauration

Eh! La surface des œuvres a un pH. Celui-ci est un outil précieux pour le restaurateur. En effet, plus les matériaux originaux de l’œuvre vieillissent, plus leur pH est acide. Il n’est pas rare que la surface d’une œuvre ait un pH moyen de 5. Dés lors, réaliser un décrassage à l’eau déminéralisée de neutre (pH 7) peut être très agressif car pour l’œuvre s’est un pH excessivement basique.

C’est pour cette raison que l’on mesure le pH de surface de l’œuvre en plusieurs endroits afin de faire un pH moyen. Celui-ci permet de fixer la gamme de test qui permettra de déterminer le pH de la solution de décrassage adaptée. Pour une œuvre au pH de 5, le plus souvent son pH se situera entre 6 et 6.5.

Le décrassage en méthode pH, présente aussi l’avantage de ne pas utiliser de produit chimique!

Le décrassage en méthode pH
Le decrassage au gel liquide

Le décrassage au gel rigide

By Technique de restauration

Lorsque la couche picturale est trop fragile ou non vernie, une méthode de décrassage possible est l’utilisation du gel rigide d’agar-agar. Après avoir déterminé la solution de décrassage la plus adaptée, celle-ci est transformée en un gel rigide à l’aide d’agar-agar. La plaque de gel est ensuite découpée, de manière à travailler en petites zones contrôlées. Un test est effectué afin de définir le temps de pose le plus efficace au regard des contraintes de l’œuvre. Au retrait de la plaque de gel, un rinçage délicat est réalisé au bâtonnet de coton.

L’intérêt est multiple :

  • Ne pas solliciter mécaniquement une surface fragile ;
  • Limiter l’apport d’eau ;
  • Contrôle facilité de l’efficacité du décrassage.
Le decrassage au gel liquide